Je m’en vais et après moi, … le déluge!

Je m’en vais et après moi, … le déluge!
Le Président Nkurunziza, pour la deuxième fois, a réaffirmé sa volonté de ne pas se
représenter aux présidentielles de 2020. C’était lorsque les forces de défense et de
sécurité lui présentaient les vœux du nouvel an 2020 à Gitega, au Camp Ntare
Rugamba vendredi le 20 décembre 2019.

Pierre Nkurunziza peut-il partir vraiment ? Ça laisse des doutes !

Depuis le début de son règne en 2005 jusqu’aujourd’hui, avec sa clique ou son clan
comme il aime parler de clans qui l’entourent, n’ont rien fait que ruiner et saigner
notre pays. Ils ont amassé des richesses du pays sans scrupule ni pitié pour le
peuple qui les a portés au pouvoir.

Ce clan a planifié et exécuté les massacres des burundais depuis novembre 2005 à
Bujumbura rural et puis dans tout le pays jusqu’à présent. Les associations des
défenseurs des Droits de l’homme ne cessent de nous produire
hebdomadairement des bilans macabres des personnes tuées par ce pouvoir ou
disparues. La Cour Pénale Internationale (CPI) a ouvert un dossier sur le Burundi et,
bientôt, les mandats d’arrêt internationaux vont être lancés contre ce clan des
tueurs. Comment penser qu’ils quitteront le pouvoir sans assurer leurs arrières ?

Même si Nkurunziza dégageait, le système restera. Il est vraiment dommage que
certains politiciens pensent encore à la logique des élections au Burundi. Les
élections de 2020 seront truquées par le CNDD-FDD comme ils l’ont déjà fait en
2010 et en 2015. La confirmation du vol électoral de 2010 a été confirmée,
officieusement, par l’ancien porte-parole du BINUB, Penangnini Touré, et plus tard,
il a été reconnu par l’ancien Secrétaire du comité des sages du parti au pouvoir, le
Colonel Manassé Nzobonimpa.

Même si Nkurunziza Pierre partait, il laissera à son successeur, de son clan bien sûr,
la gestion et l’entretien d’une milice génocidaire Imbonerakure qu’il a lui-même
créée et qui est prête à commettre l’irréparable dans le pays.
Que personne ne soit dupe!
Le salut viendra de la résistance.

Lambert Niyonzima


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