Quelle mouche a piqué les Burundais ?

Quel combat mènent-t-ils pour la nouvelle génération ?
Non, non, le combat est celui de changer le système, le système qui crée des tyrans depuis des décennies.
Non, non, Nkurunziza ne part par la « petite porte » comme veulent dire certains en clamant un brin d’espoir à l’horizon. Non, il n’y a pas de lumière à l’horizon à travers ces « élections ». Nkurunziza demeure bien au-dessus comme leur « guide » en s’asseyant sur une richesse colossale.
Non, non, les corrompus et criminels d’hier et d’aujourd’hui ne seront pas inquiétés par ces « élections » parce que ce candidat, c’est leur HOMME et qu’il n’osera pas les toucher. Qui dit pays gangrené par la corruption dit une économie à genoux.
Non, non, cette alternance, pardon! NON! Cette continuité politique ne résoudra pas le drame de l’«impunité » parce que les criminels d’hier et d’aujourd’hui continueront à être protégés.
Non, non, les « élections » n’arrêteront pas la milice qui terrorise le peuple; que du contraire.
Non, non, si on ne peut pas faire un appel à l’ouverture des fosses communes pour chercher la vérité et enterrer dignement les burundais, et en même  temps creuser et ensevelir  d’autres burundais dans de nouvelles fosses communes. Combien y a-t-il de disparitions par jour ? Nul ne le sait vraiment.
Il n’est pas trop tard pour s’interroger  sur le Burundi que nous souhaitons léguer  à nos enfants et petits-enfants ?
J’encourage, ceux qui se sont levés pour combattre le système tyrannique et les mécanismes qui créent des tyrans, de rester debout, dignes et résistants pour bien mener leur lutte, celle des freedom fighters.
« Sont combattants de la liberté les femmes et les hommes qui luttent contre un pouvoir tyrannique, contre le système qui produit les tyrans et se donnent les moyens pour atteindre leurs objectifs. »
Par Ruth Nirere

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